vendredi 17 avril 2015

Une Spirale Dynamique aux Couleurs de l'Evolution


Toute innovation décisive est totalement imprévisible, mais récapitule et mémorise les processus qui ont conduit jusqu’à elle. Patrice Van Erseel 


Dans la longue marche de l'espèce humaine, chaque étape évolutive voit l’émergence d’un nouveau paradigme accompagné par les modèles d’interprétation qui lui correspondent. Fondée sur la rationalité abstraite, l’ère industrielle fut celle de l’analyse et de l’objectivation. Parce qu’il a fait son temps - dans les deux sens du terme - ce paradigme abstrait est impuissant à rendre compte de l’ère de l’information, fondée sur la complexité, dans laquelle nous entrons. Le nouveau paradigme de la complexité inspire une pensée qui ne fonctionne plus seulement en termes d’analyse réductionniste et de séparation abstraite mais en termes de relations dynamiques et d’ensembles intégrés. 

Ceux qui cherchent à comprendre aujourd’hui avec les lunettes d’hier restent aveugles à l’évolution des mentalités parce qu’ils sont incapables de saisir le mouvement présent, cette dynamique qui anime un monde en mutation constante et complexité croissante. Ce rôle est dévolu à une intelligence relationnelle - à la fois intuitive et globale - capable de participer aux dynamiques profondes qui animent les systèmes vivants et leur développement. 

Fondée sur une cartographie détaillée du développement humain, l’approche intégrale participe de la mutation épistémologique en cours, rendue indispensable pour résoudre, à travers un saut de conscience qualitatif, la crise systémique que nous traversons. Dans nos deux derniers billets intitulés « Charlie et la Spirale », Jacques Ferber utilisait le modèle de la Spirale Dynamique crée par Clare Graves pour tenter de mieux comprendre les évènements tragiques de Janvier. Patrice Van Erseel présentait ce modèle de manière synthétique et vivante dans l’article du magazine Clés que nous vous proposons ci-dessous. Suite à cet article nous évoquerons rapidement le contexte épistémologique et méthodologique dans lequel s'inscrivent les modèles développementaux comme la Spirale Dynamique.

Du Pithécanthrope au Karatéka

Grand reporter pour le magazine Actuel de 1974 à 1992, Patrice Van Erseel a été par la suite rédacteur en chef du magazine Nouvelles Clés - devenu Clés en 2010 - le magazine de référence des créatifs culturels. Plusieurs de ses ouvrages, comme La Source noire, explorent les mystères de l’expérience humaine, aux frontières du connu, en allant à la rencontre des grands visionnaires de notre époque, particulièrement dans les domaines de la naissance et de la mort. Patrice Van Erseel est un véritable sismographe pointant les centres d’intérêts des créatifs culturels et exprimant la sensibilité de cette communauté qui se passionne depuis quelques années pour l’évolution sous toutes ces formes : naturelle, culturelle et spirituelle. 

Ce n’est donc pas un hasard s’il a fait paraître en 2010 un livre passionnant sur l’évolution intitulé Du Pithécanthrope au Karatéka et sous-titré La longue marche de l'espèce humaine auquel nous avons consacré plusieurs billets. En traitant de l’évolution des formes vivantes en général et plus spécialement de celle des hominidés, Patrice Van Erseel cherche à répondre à un certain nombre de questions : « Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Comment nos descendants vont-ils évoluer ? Comment l’humanité s’inscrit-elle dans les processus de l’évolution naturelle ? Et surtout, pouvons-nous faire en sorte que les activités humaines cessent de blesser la biosphère, mais se mettent au contraire en résonance harmonieuse avec elle ? D’une certaine façon, toutes ces questions sont liées. Pour une raison notamment, qu’exprime la formule suivante : " Toute innovation décisive est totalement imprévisible, mais récapitule et mémorise les processus qui ont conduit jusqu’à elle."  »

Dans la première partie du livre, l'auteur évoque l’état actuel des recherches sur l’évolution biologique en faisant état du débat scientifique et des nombreuses controverses, parfois violentes, entre les tenants des différentes écoles où l’idéologie et le dogmatisme se parent souvent du masque de la scientificité. Qui a raison, qui a tort ? Les médias répondent mal. Le débat « Dieu contre Darwin », faux mais omniprésent, nous enferme dans une alternative infernale et occulte les vraies questions posées dans ce livre par trois scientifiques réputés, intuitifs et honnêtes : le paléoanthropologue Yves Coppens, le paléontologue Jean Chaline et l’écologiste Jean-Marie Pelt

Hominisation et Humanisation  

Dans la seconde partie du livre, PVE s’interroge sur le sens de l’évolution humaine en allant à la rencontre de praticiens qui accompagnent nos évolutions personnelles. Cette seconde partie intègre et met en perspective les grands thèmes que Patrice Van Eersel nous a déjà fait croiser : la redécouverte de l’accompagnement des mourants, l’enfantement, l’inspiration créatrice de la voix de l’ange, la communication avec les dauphins et le mythe du 5ème Rêve. Comme fil conducteur de sa réflexion, la question suivante : si l’être humain est par essence inaccompli, chacun peut-il entrer à sa façon dans la danse de notre évolution collective ? 

Cet ouvrage nous propose un voyage dans le temps, des premiers pas de l’évolution biologique au processus d’hominisation qui mène des grands singes anciens jusqu’à l'espèce humaine. Un voyage qui se poursuit à travers cette longue marche de l'espèce qu'est l'humanisation, celle du développement de la psyché, de la conscience et de la culture, à travers des stades successifs. C’est dans ce contexte que PVE s’interroge, à la fin de l’ouvrage, sur la mutation collective que nous sommes en train de vivre et sur l’évolution culturelle impliquée par celle-ci.

A partir de la perspective de cette mutation collective, l'auteur évoque la Spirale Dynamique de Clare Graves : « Le modèle de la Spirale Dynamique nous montre que tous les âges de l’hominisation coexistent en nous, mais qu’il est urgent de passer à une nouvelle « couleur » dans l’ascension de cette spirale. » Deux ans après la parution de Du Pithécanthrope au Karatéka, Patrice Van Erseel présente la Spirale Dynamique dans l’article ci-dessous pour le magazine Clés. 

La Spirale de Don Beck ; êtes vous bleu, rouge ou vert ? Patrice Van Erseel
À chaque étape de notre évolution correspond une couleur. 

Sociétés et individus passent par les mêmes stades de maturation. C’est la théorie de la Spirale dynamique, une façon de figurer l’évolution de la conscience, personnelle ou collective. 


Inventée dans les années 1960 par le psychosociologue américain Clare W. Graves, elle a été popularisée trente ans plus tard par son élève Don Beck, autant en psychothérapie que dans le management ou la diplomatie. Elle découpe l’évolution de la conscience en stades successifs, symbolisés par des couleurs et représentant les étapes par lesquelles tout le monde passe nécessairement. Le nourrisson est entièrement mû par ses pulsions vitales – comme les hordes primitives. Le petit enfant découvre la magie du monde – comme les tribus chamaniques. Il affirme ensuite son ego avec agressivité – comme les royaumes guerriers. Puis viennent l’âge de raison et le besoin d’ordre – qui correspondent à l’âge des États et des grandes religions. Etc. 

Bien des problèmes, personnels ou collectifs, viennent de ce que les humains n’en sont pas aux mêmes stades et qu’il est impossible de brûler les étapes. Le comprendre permet d’aider des personnes ou des collectivités de « couleurs » différentes à communiquer malgré tout, en évitant d’innombrables malentendus. Ainsi, comment faire dialoguer une collectivité « bleue » (par exemple une théocratie ou un État communiste) et une collectivité « orange » (une multinationale ou une ligue de marchands) ? Le modèle de Graves et Beck montre que cette question bute sur des obstacles comparables à ceux que connaîtrait un enfant de 8 ans, campé sur son besoin d’ordre et obligé de négocier avec un adolescent de 18 ans, affirmant sa créativité et son indépendance. 

Mais cet arc-en-ciel se retrouve aussi à l’intérieur de chacun de nous. Car les stades successifs de l’évolution ne s’éliminent pas, ils s’empilent. De même que vous avez un cerveau reptilien, siège de vos pulsions vitales, qu’il s’agit de faire collaborer avec un cerveau limbique, siège de vos émotions, et un néocortex, siège de votre raison, les couleurs de la spirale coexistent en vous. Et pas toujours de façon harmonieuse ! Le reconnaître représente un grand pas vers la pacification. 

L'Arc en Ciel de l'évolution

Illustration du magazine Clés. Cliquez sur l'image pour un peu plus de netteté dans le texte...
 
Le jaune, pour sortir de l’impasse

Cognitiviste travaillant sur l’intelligence collective à l’université de Montpellier, Jacques Ferber enseigne la Spirale Dynamique à ses étudiants. « Les lecteurs d’un magazine comme CLÉS, dit-il, ont des chances d’être orange (parce qu’entrepreneurs ou en quête de leur moi) ou verts (soucieux de l’intérêt collectif). L’individu orange prend des décisions individualistes et intéressées, alors que son congénère vert aime le partage et les assemblées où l’on débat de tout… Mais gare aux confusions : les écolos de Greenpeace, par exemple, fonctionnent surtout avec l’énergie rouge des guerriers, alors qu’un business coopératif marche à l’énergie verte. 

Dans les pays développés, on voit s’affronter aujourd’hui trois couleurs : des bleus (étatistes et nationalistes), des orange (libéraux et businessmen) et des verts (sociaux-démocrates et écologistes). Trois logiques incompatibles. Pour sortir de l’impasse, l’humanité doit passer à une nouvelle couleur, le jaune. L’individu "jaune" comprend que, dans un monde complexe, chaque couleur a son rôle à jouer. Surfant sur les réseaux, c’est un “intégrateur” fluide qui se sent à l’aise partout : chez les chamanes aussi bien que dans un laboratoire de recherche, dans une synagogue, une mosquée ou une église autant qu’avec des libres penseurs, en ville comme en pleine nature, etc. Les Américains disent que c’est “l’alliance de l’iPhone et du bambou”. »


Le jaune peut intégrer : 
• Le beige, en reconnaissant les besoins vitaux de tout humain ; 
• Le violet, en s’ouvrant au réenchantement du monde ; 
• Le rouge, en canalisant l’esprit guerrier à la façon du judoka ; 
• Le bleu, en admettant la nécessité d’un cadre organisationnel et éthique ; 
• L’orange, en stimulant toutes les créativités et entreprises ; 
• Le vert, en liant l’intelligence collective à la solidarité. 

Un outil géopolitique

« Le passage d’une couleur à l’autre demande toujours du temps, poursuit Jacques Ferber. Ceux qui l’ont le mieux compris sont les Chinois. En soi, le Parti communiste est bleu. Mais en trente ans, il a su planifier un passage progressif à l’orange sur le plan économique, ce qui va avec la nature de cette couleur. Les Occidentaux protestent contre le non-respect des droits de l’homme par Pékin, mais les Chinois répondent que ce passage au vert ne pourra se faire qu’ensuite, d’ici à dix ans. Par contre, les révolutions arabes sont coincées entre des blocs bleus (islam et armée) en régression vers le rouge, du fait de la corruption et du jihadisme. Seule la Tunisie semble pouvoir éviter cette régression pour passer de Bleu à Orange, du fait qu'elle a investi depuis des décennies dans l'éducation et que la femme y a un statut pratiquement égal à celui de l'homme, ce qui n'est pas le cas dans beaucoup de pays musulmans.» (1)

Faire dialoguer les couleurs n’est jamais facile. Sur YouTube, vous pouvez suivre une mission diplomatique de Don Beck entre Israéliens et Palestiniens : aux premiers, il sert des arguments très orange (l’intérêt, la logique causale, les bénéfices) ; aux seconds, des arguments rouges et bleus, voire violets (valeurs familiales, préceptes moraux de l’islam, magie du cœur). Pour mener pareille mission, il faut faire preuve de qualités très « jaunes » ! 

Les théoriciens de la Spirale dynamique se plaisent parfois à imaginer une humanité turquoise, dont les individus seraient à la fois libres et entièrement au service de la collectivité. Mais pour l’instant, passer au jaune serait déjà formidable. La toute nouvelle génération, qui a 20 ans aujourd’hui et qu’on appelle « génération Z », semble bien partie pour ça : elle est multitâche, ouverte aux autres et d’une extraordinaire adaptabilité. Typiquement jaune. (Fin de l'article de Patrice Van Erseel )

(1) Note du Journal Intégral. On notera au passage la justesse de ce diagnostic : aujourd'hui, trois ans après la parution de l'article en 2012, les faits donnent raison à J. Ferber quant à l'exception tunisienne par rapport aux autres pays musulmans. Comme quoi, un modèle développemental comme la Spirale Dynamique permet d'interpréter les évènements avec suffisamment de précision pour anticiper leur évolution.

Pertinence et fluidité

Les anglophones qui voudraient mieux comprendre l’utilisation concrète de la Spirale Dynamique peuvent aller sur le site The Daily Evolver Jeff Salzman anime une émission hebdomadaire dans laquelle il décrypte l’actualité à partir d’une perspective évolutionnaire. Dans nos deux précédents billets, Charlie et la Spirale, Jacques Ferber met en perspective le jeu des influences socio-culturelles qui permettent de mieux comprendre les évènements tragiques de Janvier. Créateur du site Spirale Dynamique Fabien Chabreuil tient un blog où il analyse régulièrement des faits de société à partir de ce modèle. Dans tous les cas, l’interprétation des évènements et phénomènes dans une perspective évolutionnaire donne à celle-ci la profondeur d'une vision globale et dynamique qui échappe aux analyses réductionnistes et superficielles.

La pertinence des modèles développementaux a été validée dans le temps sur plusieurs dizaines d'années et dans l'espace sur tous les continents. Comme l'écrit Ken Wilber dans Une Théorie de Tout : " Il est important de garder à l'esprit que toutes ces représentations par niveau, qu'il s'agisse de celle d'Abraham Maslow, de Jane Loevinger, de Robert Kegan ou de Clare Graves, sont fondées sur d'importantes sommes d'informations et de recherches. Ce ne sont pas simplement des idées conceptuelles ou des théories en vogue mais des recherches ancrées en tous points dans d'abondantes analyses soigneusement vérifiées. Nombre de ces modèles, d'ailleurs, ont été méthodiquement appliqués dans différents pays des premier, second et tiers-monde. Il en est de même pour le modèle de Graves : à ce jour, il a été testé sur plus de cinquante mille personnes à travers le monde sans révéler d'exception majeure au schéma général."

Divers modèles développementaux

Les praticiens de la Spirale doivent s'appuyer sur cette pertinence pour faire preuve de finesse dans leur analyse et d'intuition dans leur interprétation. Selon Wilber : « Le développement n’est pas une échelle linéaire mais plutôt quelque chose de fluide et fluctuant, fait de spirales, de tourbillons, de courants et de vagues, et il présente un nombre presque infini de modalités multiples… Beck et Cowan insiste sur le fait que les mèmes (ou niveaux) ne sont pas des paliers rigides mais plutôt des vagues, un mouvement fluide fait de nombreux chevauchements qui aboutit à un meshwork, une spirale dynamique du déploiement de la conscience. Comme le dit Beck : " La Spirale est chaotique et asymétrique, faite de nombreux mélanges plutôt que de types purs. C’est une mosaïque, un maillage, une mixture." »  (Une Théorie de Tout)

Si on suit les description qu'en font Wilber et Beck, la spirale de l'évolution relève précisément du domaine de la complexité si on entend par là - selon l'étymologie latine cum-plectere - ce qui est "tissé ensemble" dans une forme d'entrelacement. Le modèle de la Spirale Dynamique - comme tous les modèles développementaux - est donc la représentation abstraite de cette dynamique évolutionnaire à la fois complexe et multidimensionnelle. Non seulement la complexité du Réel est irréductible à un modèle abstrait mais elle l'est encore plus à l'application mécanique de ce modèle sur une dynamique aux modalités multiples. 

Trop souvent ceux qui ont été formés - et formatés - par l'approche réductionniste de l'ancien paradigme, utilisent les modèles développementaux en appliquant de manière mécanique et linéaire un modèle abstrait sur une dynamique complexe, réduisant dramatiquement celle-ci à celui là. Ce faisant, ils utilisent la Spirale avec un filtre cognitif de type "Orange", c'est à dire mécaniste, au lieu d'être inspirés par une complexité de type Jaune qui correspond au paradigme émergent. Dans le contexte de celui-ci, l’explication analytique sera complétée par une implication subjective de l'intuition, seule à même de percevoir de l'intérieur la dynamique interdimensionnelle qui anime une personne, un groupe humain ou une nation au sein de son écosystème.

Intuition et Complexité 

Le paradigme de la complexité voit l'univers comme un tissu de processus, d'interactions et d’interrelations assorties de propriétés émergentes qui se manifestent à travers des formes évolutives de plus en plus intégrées. Parce qu'il conduit à percevoir et à penser en termes de relations dynamiques et d’ensembles intégrés, ce paradigme holiste fait aussi appel à des méthodologies intuitives. Dans un billet intitulé Intuition et Complexité, nous avons évoqué ce retour de l’intuition dans le champ de l’épistémologie après qu’elle en ait été chassée par le rationalisme abstrait qui la considérait comme « irrationnelle ». 

Dans le champ vivant de la complexité, un modèle développemental, en plus de sa pertinence objective, est une médiation formelle qui canalise l’intuition et lui permet d’entrer en résonance interne avec l’objet de son étude. Ce qui nécessite d’avoir exercé cette intuition et de l’avoir développé en ayant fait un long travail sur soi pour débusquer les filtres cognitifs et émotionnels qui font obstacle à sa perception ou qui la dénaturent. L’utilisation de la Spirale Dynamique, tout comme un instrument de musique, peut s’avérer nulle dans les mains d’un novice comme elle peut s’avérer d’une grande richesse dans celles d’un interprète expérimenté qui connaît suffisamment la technique pour la transcender par son inspiration. 


A l’origine de méthodologies et de modèles novateurs, l’épistémologie de la complexité est très différente de l’épistémologie réductionniste à laquelle nous a habitué l’approche objective et analytique des sciences modernes. Une différence à peu près aussi grande que celle existant entre cette science réductionniste et les connaissances analogiques et symboliques de la tradition. Dans le Journal Intégral, nous avons déjà évoqué certaines des spécificités épistémologiques propres au paradigme de la complexité avec leurs conséquences méthodologiques. (voir Tag Épistémologie)

Si nous voulions évoquer ici le contexte épistémologique dans lequel s’inscrivent les modèles développementaux c'est pour montrer le paradoxe qui consiste à décrire une dynamique évolutionnaire régissant des systèmes complexes avec les références abstraites et les méthodologies réductionnistes de l’ancien paradigme. Nous ne sommes qu'au début d’une profonde révolution épistémologique qui, en changeant notre regard sur le monde, va transformer celui-ci. Si nous savons l'utiliser, la Spirale Dynamique fait partie de ces modèles développementaux qui peuvent changer notre regard sur la vie et la conscience humaines en les considérant, l'une et l'autre, comme des systèmes en évolution constante et en complexité croissante, conformément à la nouvelle "vision du monde" à la fois dynamique et globale correspondant aux sociétés de l'information. 

Ressources

La Spirale de Don Beck  de Patrice Van Erseel in Clés

Du Pithécanthrope au Karatéka  de Patrice Van Erseel

Une mutation collective ? de Patrice Van Erseel

Du Pithécanthrope au Karatéka  Un site dédié au livre et à l'évolution

Le monde bouge… et nous ?  de Véronique Guérin et Jacques Ferber 

Introduction à la Spirale Dynamique de Jacques Ferber

La Spirale Dynamique  de Patricia et Fabien Chabreuil

Spirale Dynamique, Site de Patricia et Fabien Chabreuil avec un blog dédié où les auteurs interprètent des évènements et des faits de société à partir de la Spirale Dynamique.


Dans le Journal Intégral

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